Quand le sujet entre en crise....
L'individu entre dans la rébellion parce qu'il souhaite voir triompher la vérité. Son combat cependant se situe le plus dans le domaine moral et ne répond à aucune idéologie. Ce qui à notre humble avis produit une vraie hémorragie de la subjectivité. C'est d'ailleurs ce que Nietzsche annoncait en démasquant la banalité de la conscience lorsqu'il vit la rationalité apollinienne perdre sa vigueur parce qu'il lui manquait la vitalité. Cela se veut donc dire que démasquer le sujet conscient cela mène aussi à démasquer la notion de vérité. Or il s'avère que Le monde de la vérité et de la logique ne se fonde que sur la base de l'obligation de mentir selon les règles socialement établies. En effet, le monde de la conscience tend à se conformer selon les conditons imposées par le langage. L'image que le moi se fait de soi-même est l'image que les autres lui transmettent. Le moi devient alors un fantôme social enraciné dans la linguistique de tel enseigne que la conscience ne s'avère plus être ultime.
Qu'est ce qui reste derrière un sujet insoutenable qui met fin à la métaphysique comme fondement? Il ne reste qu'un monde variolé et foisonnant. C'est ce monde là que nous appelons aujourd'hui technicité, globalisation acr il assure la liberté de quelqu'uns. Le sujet, antan souverain, se décompose en plusieurs supports attachés chacun à une perspective. La recherche d'un ordre dans cette variété de l'identité dans la différence ne peut plus permettre de soumettre la variété à l'ordre mais de faire de l'ordre l'une des formes de la variété.
Le dilemme qui s'impose et la question qui hante notre esprit est de savoir si garder le pour-moi c'est-à-dire le sujet, se dégageant de l'être ou bien de garder l'être se dégageant du pour-moi
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