EDUCATION POUR TOUS

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\"l\'Afrique à l\'épreuve du G8: Un autre choix de civilisation est possible\"

Cette thématique que nous tirons du livre l'Afrique, notre projet de l'éminent professeur Ka Mana, publié dans les éditions terroirs en 2009. Nous mène dans une réflexion sur les rapports entre les pays soit disant "Grandes puissances mondiales" et l'Afrique. Sans idée aucune de polémiques, nous nous sommes intéressés au cours de notre lecture sur la pertinence des écrits et c'est cet intérêt que nous voulons porter à votre appréciation afin que le bon sens vous guide. Nous allons donc nous limiter sur les deux points essentiels que développe l'auteur.

1- Les dimensions du problème
L'auteur part d'un constat selon lequel "chaque fois que les pays riches se donnent rendez-vous quelque part dans le monde, c'est du destin de la planète qu'il s'agit". Parlant de la planète, le continent africain a toujours paru pour ces pays riches comme "les nations les plus faibles, les peuples qui ont intérêt à analyser ce que les "Maîtres de la planète" proposent pour savoir si l'ordre mondial va dans le bon sens ou s'il se perd dans un vide de sens du point de vue de nos intérêts vitaux."
Les rencontres du G8 dans ce sens seraient donc des lieux oú les africains sont appeler à "comprendre le monde tel qu'il est et à en avoir une intelligence globale". Le plus curieux dans cette logique "G-huitienne" est que aucun problème soulevé ne trouve aucune solution. On se limite juste à présenter la situation alarmante du continent africain. On s'appesantit sur les guerres, la famine, les maladies, les violences de divers ordres et que sais-je encore? ce qui permet de dire que les rencontres du G8 se caractérisent de prime abord par leur "superficialité et leur futilité. Elles sont des espaces de célébration d'un mode de fonctionnement oú l'on évoque des problèmes sans les analyser vraiment, oú l'on soulève les questions sans les approfondir, oú l'on fait des promesses que l'on ne peut pas tenir" Leurs institutions à savoir la Banque Mondiale, le FMI ou l'OMC sont des leurres car dépourvues de toute intelligence possible au sujet des problèmes qui gangrènnent le monde. Nous aimerions bien mettre en défi quiconque nous dira qu'il ya eu déjà un problème résolu radicalement par le G8. Ni le NEPAD, ni la lutte acharnée contre le VIH-SIDA n'a amorçé à un aucun moment une esquisse de solution, au contraire nous plogent davantage dans l'obscurantisme béat voilà pourquoi nous pensons que "Les nations riches n'ont pas tenu leur parole jusqu'à ce jour. Ils se contentent des stratégies des miettes au lieu d'une orientation décisive pour des actions résolues dans les pays les plus touchés par la pandémie".
Vivre dans une léthargie comme celle des pays du G8 c'est "oublier de voir que leur politique conduit le monde tout droit dans le mur" Ces pays comme ils aiment bien le faire entendre les plus puissants du monde "n'ont ni les yeux pour voir, ni les oreilles pour entendre, ni les mains pour toucher, ni le coeur pour aimer. Ce sont des monstres froids, des machines politiques impitoyables, auxquels il serait insensé de se fier pour transformer l'ordre du monde et changer en profondeur la condition africaine actuelle." Nous pensons avec l'auteur que nous devons nous méfier du G8 et de sa politique tordue. Pour cela, nous devons éviter à nos chefs d'Etats de s'y rendre pour "étaler nos misères et quémander quelques aides et miettes financièrs improbables. Combien de fois n'avons-nous pas entendu des penseurs de ces pays riches clamer partout que tout a été fait de la part des pays riches pour aider l'Afrique à sotir de sa crise chronique? Pour concluire cette partie nous ne pouvons que dire que le fait de se savoir diminuée, le fait de se savoir damnée empêche l'Afrique à développer une philosophie d'espérance. Dans ce sens "Perdre toute espérance dans un autre monde possible, c'est la signification même de l'enfer selon Dante".

[b]2- Sauver le sens de l'espérance[/b
Nous voulons proposer ici quelques points pouvant nous amener à sauver le sens de l'espérance que pour quelques africains n'existent plus.
-le 1er serait la dénégation totale de toute machination possible du G8. Ne pas admettre avec eux qu'ils ont toutes les réponses à nos questions.
-"Résister aux découragements face à l'immensité de nos problèmes et de nos malheurs".
-´"Résister aux dérives défaitistes, pessimistes et fatalistes devant les horizons sombres qui sont devant nous".
-"Résister au discours de démobilisation et de démoralisation que nous avons tendance à produire sur nous-mêmes".
Le sens de la résistance dont nous parlons ici se situe au niveau de la REVOLUTION. Apprendre "à se révolter contre l'ordre inacceptable du monde actuel dans toutes ses inhumanités. Cette REVOLUTION ne se veut aucunement meurtrière ou sanguinaire mais une révolution "plus fondamentale, qui engage tout notre être en Afrique".
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